Pourquoi j’utilise Docker sur la majorité de mes projets

Au fil des années, j’ai travaillé sur de nombreux projets — personnels, professionnels, petits, gros, parfois même un peu chaotiques. Et s’il y a bien une chose que j’ai apprise, c’est que gérer les environnements de développement peut vite devenir un cauchemar.
Combien de fois ai-je voulu partager un projet qui fonctionnait très bien chez moi mais pas chez les autres ?
C’est précisément pour éviter ce genre de situations que j’utilise Docker, presque systématiquement aujourd’hui.
La portabilité avant tout
L’un des plus grands atouts de Docker, c’est la portabilité.
Quand je lance un projet, je veux être sûr que le code que j’écris fonctionnera exactement de la même manière sur mon poste, sur celui d’un collègue, sur le serveur de staging ou en production.
Avec Docker, plus besoin de configurer manuellement une base de données, un serveur web ou un runtime particulier. Tout est défini dans des fichiers (Dockerfile, docker-compose.yml) et versionné avec le reste du projet.
Résultat : il suffit d’un simple docker-compose up pour tout démarrer, quel que soit le système d’exploitation ou la configuration de la machine.
Cette approche me permet aussi de partager mes projets très facilement. Si quelqu’un veut tester ou contribuer, il n’a plus à installer une ribambelle de dépendances locales. L’environnement complet est encapsulé dans des conteneurs. C’est propre, isolé, et reproductible à l’identique.
La maintenabilité, un vrai soulagement
Un autre avantage que j’apprécie avec Docker, c’est la maintenabilité.
Chaque service vit dans son propre conteneur, avec ses propres dépendances. Cela me permet de faire évoluer un composant sans risquer de casser les autres.
Par exemple, si je dois mettre à jour la version de PostgreSQL ou de Node.js, il me suffit de modifier la configuration du conteneur concerné. Je rebuild l’image, je redémarre le tout, et c’est réglé.
Pas de conflit de versions, pas de nettoyage interminable de paquets sur la machine hôte.
De plus, le fait de tout définir dans du code (les fichiers Docker) rend la configuration beaucoup plus transparente et traçable. C’est du “configuration as code”, au même titre que le code source de l’application elle-même.
Un gain de temps au quotidien
Docker m’a aussi fait gagner un temps précieux sur des aspects souvent sous-estimés :
- L’onboarding de nouveaux développeurs : plus besoin d’une demi-journée d’installation pour qu’ils puissent lancer le projet.
- Les tests et la CI/CD : les pipelines utilisent exactement les mêmes images que moi, donc plus de surprise entre l’environnement local et celui du build.
- Les déploiements : la transition entre développement et production devient beaucoup plus fluide.
Ce confort au quotidien finit par devenir un réflexe. Je ne me demande plus “faut-il Dockeriser ce projet ?”, mais plutôt “comment le structurer proprement avec Docker dès le départ ?”.
En conclusion : stabilité, simplicité, longévité
Aujourd’hui, Docker fait partie intégrante de ma façon de développer.
Il me permet d’avoir des projets plus stables, plus faciles à maintenir et surtout plus simples à partager.
Je peux revenir sur un vieux dépôt des mois plus tard, lancer docker-compose up et retrouver un environnement fonctionnel en quelques secondes.
Docker n’est pas parfait — il peut être lourd sur certaines machines, et la prise en main n’est pas toujours immédiate — mais une fois intégré dans le flux de travail, c’est difficile de s’en passer.
Bref, pour moi, Docker n’est pas juste un outil pratique : c’est devenu une façon de penser mes projets.
Portabilité, maintenabilité, sérénité.